LE NUCLEAIRE EN QUESTION

jeudi 19 novembre 2009

C'ETAIT MODERNE LE NUCLEAIRE TOUT COMME L'UNION EUROPEENNE, BANDE DE NULS

Pour la plupart des financiers francais, l'Algérie et le Sahara coûtaient trop chers, pour la plupart des économistes le retour sur investissement c'est à dire l'amortissement allait être d'importance et l'énergie saharienne gratuite allait faire de la France et de l'Algérie la première puissance industrielle.
Pour la plupart des financiers francais, des fonctionnaires de l'ENA ou des polytechniciens, le nucléaire c'était le progrès, la modernité et, l'Europe l'avenir.
Pour les économistes, le pétrole et le gaz saharien c'étaient non seulement l'indépendance énergétique de la France mais la croissance et le plein emploi pour plus d'un siècle et, l'Afrique l'avenir.
Dois-je vous rappeler que le nucléaire tout comme les autoroutes a été financé directement par les contribuables tout comme vont l'être indirectement les nouvelles energies dites renouvelables.
En Octobre 2009, malgré une baisse de la consommation de 3,1%on a dû importer 458 gigawattheures(GWh)d'électricité soit 1%.
Pourquoi ? puisque le nucléaire c'était la panacée qui devait assurer sans faille l'indépendance énergétique de notre pays(1). Grosse erreur et à quel prix? Il faut dire que depuis 2005 on est devenu importateur net d'électricité qui s'ajoute aux importations de pétrole et de gaz. Pour y remédier l'EDF va construire des centrales au gaz. Paiera-t-il la taxe carbone ? et nos politiciens de la 5eme ,plus pollueurs les uns que les autres la paieront-ils ?

(1)Une étude d'impact d'EDF " ne démontre pas l'urgence et l'intérêt du démantèlement immédiat pour la protection de l'environnement et des travailleurs " malgré l'avis défavorable de la commission d'enquête publique sur le démantèlement de l'ancienne centrale nucléaire de Brennilis dans le Finistère. Elle souligne en outre l'absence de solution pour le stockage des déchets.

mardi 13 octobre 2009

LE NUCLEAIRE EN QUESTION

Les financiers et les hauts fonctionnaires ont sacrifié dans les année 60 le pétrole saharien au profit du nucléaire. Malgré l'opposition quasi unanime des économistes avec en premier lieu le nobel d'économie, Maurice Allais pour lesquels on ne pouvait nullement remplacer le pétrole par le nucléaire, le gal de Gaulle et son équipe où comme il le disait son" clan" ont fait la politique de la haute finance.
Outre le coût excessif de la mise en place du nucléaire (avec l'argent des contribuables), les chocs pétroliers sont venus infirmer la décision des financiers qui en fait ont sacrifié l'intérêt général par rapacité personnelle et igorance économique entrainant pour notre pays un chômage insupportable qui ne fait que s'aggraver en particulier pour nos enfants, les jeunes.
Quoique la dépendance énergétique de la France rapporte gros aux politiciens( TIPP, TVA), il est absolument indispensable de réduire ces importations dont le coût est un frein important aux rentrées fiscales et à la croissance économique
Quoique le petit réchauffement climatique constaté dans l'hémisphère nord provient de l'activité solaire, on essaie par le biais du GIEC, ramassis de scientifiques duquel les climatologues démissionnent, de faire croire que la responsabilité en incombe à l'homme et non à cette activité solaire.
Cela pour ouvrir des perspectives à l'énergie nucléaire plus faiblement émettrice de CO2.
C'est vouloir cacher les riques d'accidents et de prolifération et le très grave et insoluble problème du devenir des déchets indestructibles.
L'industrie nucléaire a totalement manqué de rigueur en la personne de ses responsables et des politiciens alors que son risque propre aurait dû les inciter à la plus grande rigueur.
On est sidéré par la désinvolture de ces dirigeants dans ce domaine encore que les politiciens et ceux qu'on ose nommer les" grands patrons" de la Vème République( les z-enarques et les polytechnocrates) nous ont habitué à cette gabegie et pagaille.
Des dizaines de milliers de tonnes de ces déchets ont été balancés à la mer.Ne seraient-ils pas la cause de l'échappement du gaz carbonique des océans, déclencheur principal sinon unique du réchauffement climatique ?
Non, je plaisante, encore que...

On est sidéré de constater le laxisme de ces dirigeants et de leurs collegues allemands (2) qui prolongent la durée de vie des centrales par avidité jusqu'à ce qu'une d'entre elles explose et qu'on ait un nouveau Tchernobyl. Ne jouent-ils pas les apprentis sorciers?

Je comprend que ceux qui savent soient sidérés que rien ne soit fait pour corriger ces erreurs passées tant près de Hanford aux USA que de Kyshtym dans l'Oural où la population est toujours sous la contamination de la catastrophe qui survint lorsqu'une CUVE de DECHETS NUCLEAIRES explosa le 29/09/1957.

Je comprends que ceux qui savent soient écoeurés de savoir que nos déchets annuels sortis de nos 58 réacteurs nucléaires sont abandonnés à Tomsk en Sibérie ce qu'ont découvert les 2 journalistes Laure Noualhat et éric GUERET(Seuil/Arte Editions,212p, 18 euros)

Les politiciens Allemands qui ne sont pas tous des individus aussi pernicieux, voyous et irresponsables que Klaus Hänsch(1) ont enfin décidé d'abandonner le nucléaire après Fukushima, ce qu'auraient dû faire tous les autres pays si leurs dirigeants étaient indépendants et surtout responsables.En France par contre nos gouvernants s'obstinent bêtement à ne pas assumer leurs responsabilités. Comme tous les politiciens de la 5 ème depuis 1960, ils font une nouvelle bourde qui présente un danger pour l'humanité future.
Effectivement les 5% de déchets radioactifs vont non seulement se cumuler mais s'accroître si on développe le nucléaire. Comment et où les neutraliser ?
Par ailleurs il est absolument indispensable d'envisager des incidents majeurs qui surviendront inéluctablement malgré l'arrogance dont font preuve les membres de notre nomenklatura, politiciens,ingénieurs du nucléaire, z-énarques, polytechniciens,....
comme l'envisagent 2 auteurs avec ce scénario catastrophe qui n'est aujourd'hui qu'une fiction.
9septembre 2013, 17h37. Un employé de maintenance nucléaire, Nicolas, s'apprête à quitter, fébrile, la centrale de Nogent sur Seine, venant d'apprendre que sa femme a perdu les eaux. Après une courte hésitation, il coche la case " conforme " sur le formulaire du controle visuel effectué à la suite d'un arrêt du réacteur. Tant pis pour la rayure qu'il a constatée dans la cuve du réacteur n° 2, peu avantle coup de fil.Il ne peut pas se permettre de perdre des heures de vérifications avec ses supérieurs.
13 décembre 2013, 9h21. Des alarmes contradictoires se déclenchent en salle de contrôle et laissent supposer une fuite sur le circuit primaire de refroidissement. Ce scénario, les employés de la centrale le connaissent par coeur. Il a été simulé maintes fois lors des exercices. C'est l'accident le plus craint, il peut conduire à la fusion du coeur. Le protocole d'intervention est suivi: le réacteur est immédiatement mis à l'arrêt, la centrale évacuée. Au sein de l'équipe restée aux commandes, la peur est palpable.Un technicien émet un doute sur la nature de l'accident,se ressaisit aussitôt et se plie au diagnostic unanime. La température commence à redescendre, le réacteur serait donc sous contrôle. Soulagement. Toutefois, les capteurs de radioactivité continuent d'être saturés. Pour l'ensemble des ingénieurs sur place, la nouvelle donnée contradictoire est certainement dûe à un dysfonctionnement des capteurs: le signal est ignoré.
Confronté à l'inconnu, nous tentons de superposer du connu. C'est la conséquence de l'effet de sidération: dans les premiers instants, face à l'incompréhension d'une situation insensée, les refus vont jusqu'à l'aveuglement. Ici les ingénieurs oublient que la température n'est pas mesurée à chaque endroit de la cuve. Ils n'imaginent pas qu'elle puisse être en train de rompre. Ce scénario est contraire à toutes les prévisions, une case aveugle, un rebondissement impossible. Face aux modèles, nous ne savons pas appréhender le réel losqu'il se produit. Dans cette fiction, le seul à imaginer une alternative la rejette pour se plier àla norme. Confrontés aux signaux contradictoires, à des stimuli qu'ils ne savent pas interpréter, les ingénieurs concluent que les capteurs sont en panne.
Or c'est la cuve du réacteur qui est en train de céder.Dans quelques minutes, la France va vivre sa plus grande crise depuis la 2 éme G.M.Des milliers irradiés, une zone de 30kms de rayon endue innacessible pour des siècles, des produits agricoles français interdits àl'export, la fin de l'industrie nucléaire,le pays déserté de ses touristes.
Ce scénario peut paraître improbable, impossible. Mais c'est le propre des crises de ne jamais être conformes aux prévisions. Ce que nous décrit ce scénario catastrophe, 'set que l'on a beau maitriser le système, la faille ou l'origine d'une crise peut provenir d'un contexte plus ou moins étendu.
Après la crise de Fukushima, chacun s'est interrogé sur le risque sismique pour l'écarter et rassurer les populations. C'est une erreur. On ne peut concevoir les risques uniquement sur la foi du passé, mais dans la complexité du présent. Ici le malaise d'un employé soumis aux restructurations des services hospitaliers, ailleurs, la crainte du chômage et de laprécarité des prestataires: autant de facteurs échappant aux prévisions.
Enfin, dès que sont évoquées les conséquences, nous assistons au refus du pire: blottis dans nos croyances. Nous ne pouvons pas imaginer l'effondrement brutal du pays comme un chateau de cartes. C'est pourtant dans un contexte de fragilités multiples que cette fiction se situe. Soutenue par l'émotion, l'aide internationale viendrait au secours des Français au début de la crise. Mais rapidement la doctrine nucléaire de la France serait pointée du doigt et désignée comme arrogante par la communauté internationale.
Car l'arrogance fait le lit des crises, interdit de les penser, de les gérer. L'opinion publique demande des comptes, exige des réponses.
Fiction par Nathalie Maroun-Taraud et Didier Heiderich.

Cette fiction est la réalité de demain. Réfléchissez bien et en toute objectivité.

Enfin une étude allemande a démontré un excès de risque de survenue de cancers, leucémie de l'enfant, chez les moins de 5 ans résidant dans un périmètre de 5 kms autour d'une centrale nucléaire.

Un combustible excessivement dangereux:
Le MOX pour -mélange d'oxydes- est un moyen de recyclage. Tout part du combustible, à base d'uranium enrichi brulé dans les centrales. Une fois usagés ces combustibles irradiés doivent être refroidis dans des piscines avant d'être réutilisés ( ils peuvent être aussi stockés à l'usine de retraitement de la Hague (Areva). Il s'agit de séparer les 3 grandes comùposantes du combustible usé: plutonium, uranium et produits de fission inutilisables à savoir les " déchets ultimes" destinés à être stockés. L'uranium peut être réintégrés dans la chaine de production quand au plutonium qui devait servir de combustible dans la filière des réacteurs à neutrons rapides (Superphénix)on lui a trouvé un nouveau débouché dans le MOX

(1)En 1994, Président du Parlement européen, cet individu aussi grossier qu'incompétent avait coupé le micro au député européen Jimmy Goldsmith et en qualifiant ses analyses de pernicieuses et irresponsables l'avait traité de voyou alors que Goldsmith écrivait que le projet de monnaie unique détruirait l'Europe signifierait qu'un pays tel que la Grèce ne pourrait plus ajuster sa monnaie sur celle des Pays Bas par exemple......... transfert de subventions vers le pays en difficulté .... comme la plupart des bons économistes l'indiquaient conseillant une monnaie commune.
(2) depuis fukushima, sous la pression électorale les Allemands vont abandonner le nucléaire.

les autres blogs de l'auteur:
http://europedesprofiteurs.blogspot.com http://recitselyseens.blogspot.com
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MA PROFESSION DE FOI La politique doit être l’action commune , concertée, cohérente exercée par un groupe élu pour mener l’ensemble de la communauté nationale vers un mieux être. Elle ne doit avoir pour objet que le bien commun, l’intérêt de tous. Ce n’est pas et ce ne devrait jamais être cette gesticulation, ce grand spectacle qui consacre tous les mauvais coups licites, pourvu qu’ils amènent ou maintiennent un homme et un groupe au pouvoir. Dans cette recherche effrénée du pouvoir dont il faut s’emparer puis conserver à tout prix, les partis opposés regroupent leurs militants autour d’idéologies mises au service d’ intérêts particuliers et du groupe, n’hésitant pas à faire preuve d’autoritarisme et à désigner des boucs émissaires. La politique est, après la contemplation l’activité la plus noble de la vie disait un politique. Il évoquait sans doute la politique économique authentique vouée au seul service de l’intérêt général, celle qui ne concède pas aux financiers, aux puissants, exigeante en honnêteté qui demande compétence donc savoir et culture pour réussir la régulation économique.